Auteur: Beauté Nubienne
Sujet: Philippe-Henri Dacoury-Tabley gouverneur de la BCEAO
Posté le: Juin 29, 13 12:26 pm (GMT 0)
http://nouveaucourrier.net/apres-katiola-boundiali-la-tuberculose-nouvelle-arme-de-guerre-contre-les-prisonniers-politiques-ivoiriens/
La tuberculose, nouvelle « arme de guerre » contre les prisonniers politiques ivoiriens ?
Lentendement humain normal peine à concevoir cette éventualité. Et pourtant, un certain nombre de faits objectifs laissent croire que le régime dAlassane Ouattara pourrait bien « confier » à la tuberculose le soin den finir avec certains dentre les centaines de prisonniers politiques qui croupissent sans jugement dans ses prisons depuis plus de deux ans. Que lon en juge.
Traité sans ménagement à lhôtel du Golf par les hommes de Ouattara, lex-gouverneur de la BCEAO désormais exposé à la tuberculose.
Quelques jours après la révélation par le quotidien ivoirien LInter de la grave épidémie de tuberculose qui fait des ravages à la prison de Katiola 25 personnes touchées dont 6 prisonniers politiques ,
Le Nouveau Courrier en ligne est en mesure daffirmer que la prison de Boundiali est aujourdhui sous la même menace.
Et ce qui menace les prisonniers politiques qui sy trouvent dont lancien chef de la diplomatie Alcide Djédjé et lex gouverneur de la Banque centrale des Etats de lAfrique de lOuest (BCEAO) Philippe-Henri Dacoury-Tabley est le fruit des choix délibérés de lexécutif ivoirien.
Tout est parti dun prisonnier de droit commun dénommé Drissa Konaté, accusé de complicité de parricide, et détenu à Bouaké avant dêtre transféré à Boundiali. Depuis plusieurs semaines, le jeune homme traîne un mal sévère, marche à peine, se déplace avec une boîte dans laquelle il crache sans arrêt.
Assez vite, les médecins de lhôpital de Boundiali, qui le suivent, et les membres de ladministration pénitentiaire, nignorent rien de ce dont il souffre, et du caractère notoirement contagieux de son mal. Mais ils nen disent rien.
Promiscuité
Drissa passe ses journées dans une cellule voisine de celle des prisonniers politiques. Et dort un peu plus loin, dans une cellule plus petite, en principe réservée aux mineurs, mais occupée en labsence de pensionnaires de moins de dix-huit ans dans la prison par les « corvéables » (détenus commis à certaines tâches au sein de la maison darrêt).
Il faut attendre quun des deux frères de Drissa tombe par hasard sur sa carte de traitement pour que les autres prisonniers soient informés de la réalité de laffection qui ronge linfortuné, et sorganisent pour lisoler comme ils peuvent, tout en continuant de soccuper de lui.
Mais il est probablement déjà trop tard : le bacille de Koch a eu le temps de faire son uvre Et des mesures improvisées de mise en quarantaine ne valent pas grand-chose dans une telle atmosphère de promiscuité
![]()
![]()
Le document qui prouve que les autorités ivoiriennes savent quelles mettent en danger la santé des prisonniers politiques de Boundiali.
Ce qui apparaît le plus scandaleux est que le président du tribunal de Boundiali, informé de létat de santé de Drissa Konaté, sest empressé dordonner sa mise en liberté provisoire pour des raisons qui relèvent du sens de lurgence humanitaire le plus élémentaire, et que, comble de cynisme, le procureur de la République de la ville, bras judiciaire de lexécutif directement relié au ministre de la Justice, a interjeté appel de cette décision salvatrice. Comme pour donner encore plus de temps à la mycobactérie assassine de faire son uvre funeste. Les défenseurs des droits de lHomme de Côte dIvoire et dailleurs et les dirigeants des pays qui continuent de soutenir aveuglément le régime indéfendable dAlassane Ouattara sont interpellés. Il y a quelque chose de pourri au royaume dEburnie.
Philippe Brou
Sujet: Philippe-Henri Dacoury-Tabley gouverneur de la BCEAO
Posté le: Juin 29, 13 12:26 pm (GMT 0)
http://nouveaucourrier.net/apres-katiola-boundiali-la-tuberculose-nouvelle-arme-de-guerre-contre-les-prisonniers-politiques-ivoiriens/
La tuberculose, nouvelle « arme de guerre » contre les prisonniers politiques ivoiriens ?
Lentendement humain normal peine à concevoir cette éventualité. Et pourtant, un certain nombre de faits objectifs laissent croire que le régime dAlassane Ouattara pourrait bien « confier » à la tuberculose le soin den finir avec certains dentre les centaines de prisonniers politiques qui croupissent sans jugement dans ses prisons depuis plus de deux ans. Que lon en juge.
Traité sans ménagement à lhôtel du Golf par les hommes de Ouattara, lex-gouverneur de la BCEAO désormais exposé à la tuberculose.
Quelques jours après la révélation par le quotidien ivoirien LInter de la grave épidémie de tuberculose qui fait des ravages à la prison de Katiola 25 personnes touchées dont 6 prisonniers politiques ,
Le Nouveau Courrier en ligne est en mesure daffirmer que la prison de Boundiali est aujourdhui sous la même menace.
Et ce qui menace les prisonniers politiques qui sy trouvent dont lancien chef de la diplomatie Alcide Djédjé et lex gouverneur de la Banque centrale des Etats de lAfrique de lOuest (BCEAO) Philippe-Henri Dacoury-Tabley est le fruit des choix délibérés de lexécutif ivoirien.
Tout est parti dun prisonnier de droit commun dénommé Drissa Konaté, accusé de complicité de parricide, et détenu à Bouaké avant dêtre transféré à Boundiali. Depuis plusieurs semaines, le jeune homme traîne un mal sévère, marche à peine, se déplace avec une boîte dans laquelle il crache sans arrêt.
Assez vite, les médecins de lhôpital de Boundiali, qui le suivent, et les membres de ladministration pénitentiaire, nignorent rien de ce dont il souffre, et du caractère notoirement contagieux de son mal. Mais ils nen disent rien.
Promiscuité
Drissa passe ses journées dans une cellule voisine de celle des prisonniers politiques. Et dort un peu plus loin, dans une cellule plus petite, en principe réservée aux mineurs, mais occupée en labsence de pensionnaires de moins de dix-huit ans dans la prison par les « corvéables » (détenus commis à certaines tâches au sein de la maison darrêt).
Il faut attendre quun des deux frères de Drissa tombe par hasard sur sa carte de traitement pour que les autres prisonniers soient informés de la réalité de laffection qui ronge linfortuné, et sorganisent pour lisoler comme ils peuvent, tout en continuant de soccuper de lui.
Mais il est probablement déjà trop tard : le bacille de Koch a eu le temps de faire son uvre Et des mesures improvisées de mise en quarantaine ne valent pas grand-chose dans une telle atmosphère de promiscuité


Le document qui prouve que les autorités ivoiriennes savent quelles mettent en danger la santé des prisonniers politiques de Boundiali.
Ce qui apparaît le plus scandaleux est que le président du tribunal de Boundiali, informé de létat de santé de Drissa Konaté, sest empressé dordonner sa mise en liberté provisoire pour des raisons qui relèvent du sens de lurgence humanitaire le plus élémentaire, et que, comble de cynisme, le procureur de la République de la ville, bras judiciaire de lexécutif directement relié au ministre de la Justice, a interjeté appel de cette décision salvatrice. Comme pour donner encore plus de temps à la mycobactérie assassine de faire son uvre funeste. Les défenseurs des droits de lHomme de Côte dIvoire et dailleurs et les dirigeants des pays qui continuent de soutenir aveuglément le régime indéfendable dAlassane Ouattara sont interpellés. Il y a quelque chose de pourri au royaume dEburnie.
Philippe Brou