Auteur: Odamga
Sujet: Dictature Ouattara: Le Directeur de publication de
Posté le: Juin 29, 13 1:17 am (GMT 0)
Urgent - Dictature Ouattara: Le Directeur de publication de "l'Eléphant déchainé", Bony Valery, et le Rédacteur en Chef Wenceslas Assohou, poursuivis pour atteinte à la sûreté de l'Etat
Deux responsables du journal satirique et
dinvestigation ivoirien LEléphant déchaîné ont été entendus vendredi par la
gendarmerie à Abidjan pour "fuite dinformations sensibles concernant la
sécurité" du pays, a-t-on appris auprès de leur avocat.
"Le directeur de la publication, Valéry Bony, et le rédacteur en chef et
auteur de larticle incriminé, Wenceslas Assohou, ont été convoqués par la
cellule denquête de la gendarmerie" pour "fuite dinformations sensibles
concernant la sécurité de la Côte dIvoire", a déclaré à lAFP Me Emile Suy Bi
Gohoré.
Cette audition, qui "a commencé à 10H00 (heure locale et GMT) pour
sachever à 16H00", fait suite à "une plainte déposée par le ministre de la
Défense (Paul Koffi Koffi) qui souhaiterait avoir les sources des
journalistes"à lorigine de larticle, qui reproduisait "des échanges de
courriers entre ministres", a-t-il poursuivi.
"Aucune charge na été retenue" contre les deux journalistes, a précisé Me
Gohoré, affirmant quil sagissait de "la toute première convocation" quait
connue ce journal.
Dans larticle en cause, publié la semaine dernière et intitulé "On se
presse lentement pour payer la facture!", le journal a affirmé que le
ministère de la Défense tardait à payer des sociétés qui ont réalisé des
travaux de réhabilitation dinfrastructures militaires après la crise
postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Larticle reproduisait notamment des documents présentés comme des échanges
de courriers entre les ministères de la Défense et de lEconomie.
Créé il y a deux ans, LEléphant déchaîné, qui paraît deux fois par
semaine, sest rapidement fait une place à part dans le paysage médiatique
ivoirien, mêlant révélations sur des scandales financiers et caricatures
mordantes, sur le modèle de lhebdomadaire français Le Canard enchaîné.
Dans son éditorial publié dans lédition de ce vendredi et annonçant cette
convocation par la gendarmerie, le directeur de la publication assurait que le
journal était "prêt à assumer" les conséquences de ses écrits, au nom du
"rêve" de voir une société où la bonne gouvernance serait "la norme".
Sujet: Dictature Ouattara: Le Directeur de publication de
Posté le: Juin 29, 13 1:17 am (GMT 0)
Urgent - Dictature Ouattara: Le Directeur de publication de "l'Eléphant déchainé", Bony Valery, et le Rédacteur en Chef Wenceslas Assohou, poursuivis pour atteinte à la sûreté de l'Etat
Deux responsables du journal satirique et
dinvestigation ivoirien LEléphant déchaîné ont été entendus vendredi par la
gendarmerie à Abidjan pour "fuite dinformations sensibles concernant la
sécurité" du pays, a-t-on appris auprès de leur avocat.
"Le directeur de la publication, Valéry Bony, et le rédacteur en chef et
auteur de larticle incriminé, Wenceslas Assohou, ont été convoqués par la
cellule denquête de la gendarmerie" pour "fuite dinformations sensibles
concernant la sécurité de la Côte dIvoire", a déclaré à lAFP Me Emile Suy Bi
Gohoré.
Cette audition, qui "a commencé à 10H00 (heure locale et GMT) pour
sachever à 16H00", fait suite à "une plainte déposée par le ministre de la
Défense (Paul Koffi Koffi) qui souhaiterait avoir les sources des
journalistes"à lorigine de larticle, qui reproduisait "des échanges de
courriers entre ministres", a-t-il poursuivi.
"Aucune charge na été retenue" contre les deux journalistes, a précisé Me
Gohoré, affirmant quil sagissait de "la toute première convocation" quait
connue ce journal.
Dans larticle en cause, publié la semaine dernière et intitulé "On se
presse lentement pour payer la facture!", le journal a affirmé que le
ministère de la Défense tardait à payer des sociétés qui ont réalisé des
travaux de réhabilitation dinfrastructures militaires après la crise
postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Larticle reproduisait notamment des documents présentés comme des échanges
de courriers entre les ministères de la Défense et de lEconomie.
Créé il y a deux ans, LEléphant déchaîné, qui paraît deux fois par
semaine, sest rapidement fait une place à part dans le paysage médiatique
ivoirien, mêlant révélations sur des scandales financiers et caricatures
mordantes, sur le modèle de lhebdomadaire français Le Canard enchaîné.
Dans son éditorial publié dans lédition de ce vendredi et annonçant cette
convocation par la gendarmerie, le directeur de la publication assurait que le
journal était "prêt à assumer" les conséquences de ses écrits, au nom du
"rêve" de voir une société où la bonne gouvernance serait "la norme".