Auteur: Odamga
Sujet: Les FRCI(Rebelles) attaquent le village de la mère dAké NGbo: 1 mort
Posté le: Juin 28, 13 10:57 pm (GMT 0)
Les FRCI(Rebelles) attaquent le village de la mère dAké NGbo: 1 mort, des maisons mitraillées, de fortes sommes dargent emportées
Jeudi 27 Juin 2013. 9h03. MBrago 2, un village de la sous-préfecture dAnyama. Le corps sans vie du jeune Tchoungbé Moïse Djacla, né le 27 Janvier 1976 à Bakassou, dans la sous-préfecture de Bouaflé, gît dans une mare de sang devant la porte de sa chambre. A la vue du sang qui a inondé tout lespace, des dames pleurent à chaudes larmes. Tout MBrago, village maternel du dernier Premier ministre du président Laurent Gbagbo, le professeur Aké NGbo, situé dans la sous-préfecture dAnyama, plonge dans une tristesse en cette matinée. Selon les témoignages des villageois, des éléments des FRCI(Rebelles), environ une quinzaine, ont abattu le jeune Tchoungbé Moïse Djacla, étudiant en fin de cycle de pharmacie. Il vivait en concubinage avec Maho Koutchouan Juliette, institutrice à Kossandji, un village de la sous-préfecture dAlépé, mais native de MBrago 2. Celle-ci, en vacances dans son village, a invité son homme à suivre les travaux de leur plantation dhévéa. Moïse devait retourner à Abidjan samedi prochain.
Comment en est-on arrivé à cette tragédie ? Selon le chef du village, Yapo NCho, les éléments des FRCI(Rebelles), armés de kalachnikov et de Rpg, des armes de combat, ont fait irruption dans cette bourgade hier, aux environs de 1h du matin. «Ces hommes armés se sont mis à tirer dans tous les sens à lentrée du village. Tous les villageois étaient traumatisés. Ils se sont terrés. Ces hommes se sont séparés en divers groupes. Certains ont investi le centre du village, dautres se sont dirigés vers le domicile de mon jeune frère, MBo Akré Lucien». La suite. «Ces individus encagoulés ont demandé à mon gendre douvrir la porte de leur chambre. Ce dernier et sa femme se sont opposés, vu la situation dinsécurité. Les bandits ont fracturé la porte dentrée, et se sont retrouvés nez à nez avec eux. Après avoir tiré des coups de feu dans la maison, ils ont demandé où se trouve la maison de la riche commerçante Yorouba du village. Lorsque le couple a dit quil ne connaissait pas sa maison, les soldats ont menacé dabattre le jeune étudiant. Lequel, pris de peur, a saisi la kalachnikov. Le malfaiteur dans la lutte a tiré une rafale sur sa jambe gauche. Blessé grièvement, le jeune homme a lâché prise et sest traîné jusque devant la porte de la chambre pour demander de laide.
Il a rendu lâme aux environs de 3h du matin. Il avait perdu beaucoup de sang et personne ne pouvait sortir de chez lui, vu les violents coups de feu. Sa femme a été prise en otage par les malfaiteurs qui lont contrainte à aller me réveiller», a révélé MBo Akré Lucien. Qui lui-même sétant aperçu que sa maison était encerclée par dautres hommes armés jusquaux dents, sest rendu à ses sinistres visiteurs qui lui ont arraché 354000F et ses 5 portables. Blessé au crâne et au nez à coups de crosse de kalachnikov, il a conduit les soldats dans la cour de la commerçante Yorouba en question. Mais il a été incapable de préciser le logement de celle-ci, puisquelle vit dans une cour commune. Dailleurs, elle était absente puisquen voyage.
Profitant dun moment dinattention du gang, MBo Akré Lucien sest fondu dans la brousse voisine non sans essuyer des coups de feu. Nayant pu mettre la main sur ladite commerçante Yorouba, les éléments des FRCI(Rebelles) ont jeté leur dévolu sur le trésorier de la chefferie villageoise. Les malfaiteurs nont pu localiser son domicile. Ils se sont donc rendus chez Ahoua Djoman Samson, un planteur. «De la place publique du village où je me suis caché, jai vu des militaires autour de la pompe du village qui parlaient en malinké et qui cherchaient la maison du trésorier et ceux qui ont reçu largent de la pesée du latex la veille», raconte Ahoua Djoman. Il a ajouté que les éléments des FRCI(Rebelles) tentaient en vain, depuis quelques jours, détablir une base militaire dans le village.
Les sinistres visiteurs ont assiégé son domicile quils ont attaqué à la kalachnikov et au marteau. Les rafales tirées dans les chambres, où les FRCI(Rebelles) cherchaient de largent et des téléphones portables quils ont réussi à arracher, ont manqué de peu datteindre mortellement un nouveau-né. Puis, les soldats du pouvoir se sont enfuis dans la brousse environnante. Petit détail, les soldats ont laissé des tee-shirts et des sandalettes après leur forfait.
Les victimes ont porté plainte contre inconnu pour meurtre, vol de numéraires et de téléphones portables, et coups et blessures volontaires. Hier, au cours de notre passage, des éléments des FRCI(Rebelles), basés à Adattié, un village situé à 3Km de MBrago 2, se sont présentés brièvement aux gendarmes enquêteurs de la brigade dAnyama avant de disparaître dans la nature. Le chef de village Yapo NCho sest étonné que ces soldats naient pas entendu de coups de feu pendant les 3h de calvaire que ses administrés et lui ont vécu. «Je suis déçu. Tout le village a la peur au ventre.
Car les hommes armés ont menacé de revenir ici dans les prochains jours parce quils nont pas trouvé le trésorier du village. Cest la troisième fois que notre village et celui de MBrago1 sont attaqués par des hommes en treillis armés jusquaux dents», a pesté le chef de village. La dépouille mortelle de Moïse Djacla a été enlevée aux environs de 13h par les services des pompes funèbres sous les pleurs dune foule compacte et inconsolable.
Sujet: Les FRCI(Rebelles) attaquent le village de la mère dAké NGbo: 1 mort
Posté le: Juin 28, 13 10:57 pm (GMT 0)
Les FRCI(Rebelles) attaquent le village de la mère dAké NGbo: 1 mort, des maisons mitraillées, de fortes sommes dargent emportées
Jeudi 27 Juin 2013. 9h03. MBrago 2, un village de la sous-préfecture dAnyama. Le corps sans vie du jeune Tchoungbé Moïse Djacla, né le 27 Janvier 1976 à Bakassou, dans la sous-préfecture de Bouaflé, gît dans une mare de sang devant la porte de sa chambre. A la vue du sang qui a inondé tout lespace, des dames pleurent à chaudes larmes. Tout MBrago, village maternel du dernier Premier ministre du président Laurent Gbagbo, le professeur Aké NGbo, situé dans la sous-préfecture dAnyama, plonge dans une tristesse en cette matinée. Selon les témoignages des villageois, des éléments des FRCI(Rebelles), environ une quinzaine, ont abattu le jeune Tchoungbé Moïse Djacla, étudiant en fin de cycle de pharmacie. Il vivait en concubinage avec Maho Koutchouan Juliette, institutrice à Kossandji, un village de la sous-préfecture dAlépé, mais native de MBrago 2. Celle-ci, en vacances dans son village, a invité son homme à suivre les travaux de leur plantation dhévéa. Moïse devait retourner à Abidjan samedi prochain.
Comment en est-on arrivé à cette tragédie ? Selon le chef du village, Yapo NCho, les éléments des FRCI(Rebelles), armés de kalachnikov et de Rpg, des armes de combat, ont fait irruption dans cette bourgade hier, aux environs de 1h du matin. «Ces hommes armés se sont mis à tirer dans tous les sens à lentrée du village. Tous les villageois étaient traumatisés. Ils se sont terrés. Ces hommes se sont séparés en divers groupes. Certains ont investi le centre du village, dautres se sont dirigés vers le domicile de mon jeune frère, MBo Akré Lucien». La suite. «Ces individus encagoulés ont demandé à mon gendre douvrir la porte de leur chambre. Ce dernier et sa femme se sont opposés, vu la situation dinsécurité. Les bandits ont fracturé la porte dentrée, et se sont retrouvés nez à nez avec eux. Après avoir tiré des coups de feu dans la maison, ils ont demandé où se trouve la maison de la riche commerçante Yorouba du village. Lorsque le couple a dit quil ne connaissait pas sa maison, les soldats ont menacé dabattre le jeune étudiant. Lequel, pris de peur, a saisi la kalachnikov. Le malfaiteur dans la lutte a tiré une rafale sur sa jambe gauche. Blessé grièvement, le jeune homme a lâché prise et sest traîné jusque devant la porte de la chambre pour demander de laide.
Il a rendu lâme aux environs de 3h du matin. Il avait perdu beaucoup de sang et personne ne pouvait sortir de chez lui, vu les violents coups de feu. Sa femme a été prise en otage par les malfaiteurs qui lont contrainte à aller me réveiller», a révélé MBo Akré Lucien. Qui lui-même sétant aperçu que sa maison était encerclée par dautres hommes armés jusquaux dents, sest rendu à ses sinistres visiteurs qui lui ont arraché 354000F et ses 5 portables. Blessé au crâne et au nez à coups de crosse de kalachnikov, il a conduit les soldats dans la cour de la commerçante Yorouba en question. Mais il a été incapable de préciser le logement de celle-ci, puisquelle vit dans une cour commune. Dailleurs, elle était absente puisquen voyage.
Profitant dun moment dinattention du gang, MBo Akré Lucien sest fondu dans la brousse voisine non sans essuyer des coups de feu. Nayant pu mettre la main sur ladite commerçante Yorouba, les éléments des FRCI(Rebelles) ont jeté leur dévolu sur le trésorier de la chefferie villageoise. Les malfaiteurs nont pu localiser son domicile. Ils se sont donc rendus chez Ahoua Djoman Samson, un planteur. «De la place publique du village où je me suis caché, jai vu des militaires autour de la pompe du village qui parlaient en malinké et qui cherchaient la maison du trésorier et ceux qui ont reçu largent de la pesée du latex la veille», raconte Ahoua Djoman. Il a ajouté que les éléments des FRCI(Rebelles) tentaient en vain, depuis quelques jours, détablir une base militaire dans le village.
Les sinistres visiteurs ont assiégé son domicile quils ont attaqué à la kalachnikov et au marteau. Les rafales tirées dans les chambres, où les FRCI(Rebelles) cherchaient de largent et des téléphones portables quils ont réussi à arracher, ont manqué de peu datteindre mortellement un nouveau-né. Puis, les soldats du pouvoir se sont enfuis dans la brousse environnante. Petit détail, les soldats ont laissé des tee-shirts et des sandalettes après leur forfait.
Les victimes ont porté plainte contre inconnu pour meurtre, vol de numéraires et de téléphones portables, et coups et blessures volontaires. Hier, au cours de notre passage, des éléments des FRCI(Rebelles), basés à Adattié, un village situé à 3Km de MBrago 2, se sont présentés brièvement aux gendarmes enquêteurs de la brigade dAnyama avant de disparaître dans la nature. Le chef de village Yapo NCho sest étonné que ces soldats naient pas entendu de coups de feu pendant les 3h de calvaire que ses administrés et lui ont vécu. «Je suis déçu. Tout le village a la peur au ventre.
Car les hommes armés ont menacé de revenir ici dans les prochains jours parce quils nont pas trouvé le trésorier du village. Cest la troisième fois que notre village et celui de MBrago1 sont attaqués par des hommes en treillis armés jusquaux dents», a pesté le chef de village. La dépouille mortelle de Moïse Djacla a été enlevée aux environs de 13h par les services des pompes funèbres sous les pleurs dune foule compacte et inconsolable.